Iran: des sénateurs US pressent l'UE d'adopter un embargo pétrolier

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Un groupe de sénateurs américains a adressé une lettre à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton pour appeler l'UE à imposer rapidement un embargo sur le pétrole brut iranien, rapporte le journal en ligne EUobserver.

Un groupe de sénateurs américains a adressé une lettre à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton pour appeler l'UE à imposer rapidement un embargo sur le pétrole brut iranien, rapporte mercredi le journal en ligne EUobserver.

Dans leur message, les sénateurs souhaitent également que l'Union européenne suive l'exemple des Etats-Unis, du Canada et de la Grande-Bretagne, en frappant de sanctions la Banque centrale iranienne.

L'UE a avancé du 30 au 23 janvier une réunion de son conseil des ministres des affaires étrangères, qui doit entériner un nouveau train de sanctions contre l'Iran, dont un embargo pétrolier.

D'accord sur le principe d'un embargo pétrolier contre l'Iran, pour contraindre ce pays à renoncer à ce qu'ils soupçonnent être un programme nucléaire militaire sous couvert d'un projet civil, les Européens sont encore divisés sur le moment opportun pour le faire entrer en vigueur.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé lundi que l'Iran avait commencé la production d'uranium enrichi à 20% sur son site de Fordo, situé à 150 km au sud-ouest de Téhéran, non loin de la ville religieuse de Qom. Le site est enfoui sous une montagne et difficile à attaquer militairement. L'agence a toutefois précisé dans que "tout le matériel nucléaire de l'installation se trouvait sous [sa] surveillance".

Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil mené, selon Téhéran, à des fins pacifiques. Le Conseil de sécurité de l'Onu a déjà adopté plusieurs résolutions sanctionnant l'Iran pour son refus d'arrêter l'enrichissement d'uranium.

Depuis 2003, les Six médiateurs pour le dossier nucléaire iranien (Russie, États-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne), conjointement avec l'AIEA, cherchent à obtenir que Téhéran renonce à l'enrichissement, qui représente selon eux une menace pour la non-prolifération nucléaire.

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