Ukraine/UE: le Parlement européen insiste sur la libération de Timochenko

© RIA Novosti . Andrey Stenin / Accéder à la base multimédiaIoulia Timochenko
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La remise en liberté de l'ex-première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko est une condition sine qua non du bon développement des relations entre l'Ukraine et l'UE, a indiqué le président du Parlement européen Jerzy Buzek, rapporte le site de Mme Timochenko.

La remise en liberté de l'ex-première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko est une condition sine qua non du bon développement des relations entre l'Ukraine et l'UE, a indiqué le président du Parlement européen Jerzy Buzek, rapporte vendredi le site de Mme Timochenko. 

"L'ex-première ministre Ioulia Timochenko doit être libérée, et nous devons achever le processus d'association (Ukraine-UE, ndlr). L'un et l'autre constituent une condition sine qua non du bon développement des relations entre l'Ukraine et l'UE et de la mise en place d'un Etat de droit en Ukraine", a écrit M.Buzek sur sa page Facebook.

Le président du Parlement européen a réitéré ses précédentes déclarations concernant les normes de droit que l'UE attendait d'un pays aspirant à s'associer avec l'Union européenne. Il a fermement invité Kiev à s'en tenir à ces principes.

Le 19 décembre dernier, lors du sommet de Kiev, les dirigeants de l'Ukraine et de l'UE ont annoncé la fin des négociations sur un accord d'association, mais le document n'a toujours pas été paraphé, vu l'"inquiétude" des Européens concernant la mise en œuvre de l'Etat de droit en Ukraine.

Le président du Conseil européen Herman van Rompuy a notamment indiqué que cela dépendait de l'affaire Timochenko.

Le 11 octobre dernier, un tribunal de Kiev a condamné Mme Timochenko, égérie de la Révolution orange de 2004, à sept ans de réclusion criminelle pour abus de pouvoir lors de la signature, en 2009, de contrats gaziers avec la Russie à un prix jugé pénalisant pour l'Ukraine. L'intéressée devra également rembourser 189,5 millions de dollars de préjudice porté au groupe public ukrainien Naftogaz. Fin décembre, la condamnée a été transférée dans un centre de détention pour purger sa peine.

Cette affaire a provoqué une grave crise entre Kiev et l'UE, qui soupçonne que les poursuites judiciaires à l'encontre de Mme Timochenko aient été intentées par le pouvoir en place. L'Europe se dit inquiète quant aux motivations politiques de cette décision.

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