Bouclier: la Russie riposte contre un ennemi imaginaire (Otan)

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Le renforcement des armements offensifs stratégiques russes en riposte au déploiement du bouclier antimissile en Europe serait dirigé contre un ennemi inexistant et constituerait un gaspillage inutile, a estimé le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, en visite officielle à Vilnius.

Le renforcement des armements offensifs stratégiques russes en riposte au déploiement du bouclier antimissile en Europe serait dirigé contre un ennemi inexistant et constituerait un gaspillage inutile, a estimé jeudi le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, en visite officielle à Vilnius.

"Il est évident que les intentions déclarées de la Russie inquiètent les alliés. En outre, ce serait un gaspillage inutile d'argent, le renforcement des armements offensifs stratégiques serait dirigé contre un ennemi inventé, contre un ennemi qui n'existe pas", a déclaré M.Rasmussen lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec la présidente lituanienne Dalia Grybauskaite.

La Russie et l'Otan avaient convenu de coopérer sur le bouclier antimissile en Europe lors du sommet de Lisbonne en 2010. Le partenariat était toutefois resté lettre morte, les Etats-Unis refusant de garantir que le futur bouclier ne menacerait pas le potentiel nucléaire russe.

Fin novembre, le président russe Dmitri Medvedev a annoncé une série de mesures militaires et diplomatiques en riposte au déploiement du bouclier antimissile en Europe. La mise en service d'un radar et le déploiement de missiles de type Iskander à Kaliningrad (territoire russe enclavé entre la Lituanie et la Pologne, ndlr) ont été évoqués à titre de première mesure de riposte.

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