Kosovo/trafic d'organes: placer l'enquête sous le contrôle de l'Onu (Moscou)

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La Russie a appelé mercredi le Conseil de sécurité de l'Onu à soutenir une initiative serbe visant à créer un organisme d'enquête sur l'implication de certains dirigeants kosovars dans le trafic d'organes humains.

La Russie a appelé mercredi le Conseil de sécurité de l'Onu à soutenir une initiative serbe visant à créer un organisme d'enquête sur l'implication de certains dirigeants kosovars dans le trafic d'organes humains.

"Votre soutien constituerait une contribution importante au triomphe de la justice et de la loi, car il garantirait que l'enquête ne sera plus étouffée", a déclaré le représentant de la Russie auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine, lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée au Kosovo.

Après avoir émis des doutes sur l'efficacité de l'enquête menée par la Mission de police et de justice de l'UE au Kosovo (EULEX) en vue d'établir la participation de responsables kosovars au trafic d'organes, le diplomate a souligné que "cette enquête était dirigée par les pays qui avaient contribué en leur temps à l'arrivée de ces personnes au pouvoir au Kosovo".

"Un rôle important dans ce processus a été joué par les Etats-Unis. Et quelle surprise! C'est précisément un ressortissant américain qui dirige actuellement le groupe d'enquête", a constaté M. Tchourkine.

Il a rappelé à cette occasion que l'ex-procureure du Tribunal pénal international sur l'ex-Yougoslavie (TPIY), Carla del Ponte, avait fait état de "sérieuses obstacles dressés par les présences internationales et les autorités kosovares pour entraver l'enquête sur les transplantations illégales d'organes humaines au Kosovo".

En 2010, le parlementaire suisse Dick Marty a publié un rapport accusant le premier ministre kosovar Hashim Thaçi d'avoir dirigé, à la fin des années 1990, un groupe criminel responsable de meurtres commandités, d'enlèvements de personnes et du trafic d'organes humains.

En août 2011, le diplomate américain John Clint Williamson a été nommé à la tête du groupe d'enquête chargé de vérifier les faits énoncés dans ce rapport. Ce groupe est actuellement placé sous l'autorité de la mission EULEX.

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