Syrie: Moscou souhaite des élections démocratiques

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La Russie espère que le scrutin législatif qui se tiendra en Syrie après l'adoption d'une nouvelle constitution sera conforme aux normes démocratiques, a déclaré mardi la directrice adjointe du département de l'Information et de la Presse du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

La Russie espère que le scrutin législatif qui se tiendra en Syrie après l'adoption d'une nouvelle constitution sera conforme aux normes démocratiques, a déclaré mardi la directrice adjointe du département de l'Information et de la Presse du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

"Dans les jours à venir, les autorités du pays annonceront la date du référendum national sur la constitution, dont l'adoption ouvrira la voie à la tenue en Syrie d'un scrutin ouvert et multipartite. Nous espérons que les élections législatives seront conformes au calendrier annoncé et aux normes démocratiques, et qu'elles se dérouleront dans une ambiance transparente", est-il indiqué dans la déclaration de Mme Zakharova mise en ligne sur le site Web de la diplomatie russe.

Le 12 février la commission chargée d'élaborer le projet de nouvelle constitution syrienne a présenté le fruit de ses travaux au président Bachar el-Assad.

D'après le responsable, la Russie poursuit ses échanges avec la Ligue arabe en vue de convenir d'une approche commune sur la crise syrienne.

"Nous examinerons attentivement les décisions adoptées par la Ligue arabe, tout en nous basant sur nos principes - arrêt le plus rapide possible de toute sorte de violence, dialogue intersyrien sans préalable, respect de la souveraineté syrienne et refus de toute ingérence militaire", a poursuivi Mme Zakharova.

La Russie et la Chine ont bloqué le 4 février dernier, pour la deuxième fois, l'adoption d'une résolution condamnant la répression en Syrie, Moscou et Pékin s'étant dits préoccupés par une possible réédition du "scénario libyen".

Depuis dix mois, le régime syrien fait face à une contestation populaire sans précédent. Selon les Nations unies, la confrontation entre forces gouvernementales et protestataires a déjà fait plus de 5.400 morts. Damas dément ce chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger, qui ont tué plus de 2.000 militaires et policiers.

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