Syrie: Asma el-Assad dans le viseur de l'UE (journal)

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L'épouse du président syrien Bachar el-Assad Asma sera incluse dans la "liste noire" établie par l'Union européenne suite à la répression de l'opposition en Syrie, rapporte mardi le journal britannique Daily Telegraph citant des sources diplomatiques.

L'épouse du président syrien Bachar el-Assad Asma sera incluse dans la "liste noire" établie par l'Union européenne suite à la répression de l'opposition en Syrie, rapporte mardi le journal britannique Daily Telegraph citant des sources diplomatiques.

"Les noms de certains membres de la famille Assad seront ajoutés à la liste", a indiqué la source.

Selon le journal, l'allongement de la "liste noire" devrait être approuvé lors de la prochaine réunion des chefs des diplomaties européennes prévue le 23 mars à Bruxelles.

Les actifs européens des personnes visées par les sanctions européennes seront gelés, tandis que leurs propriétaires seront interdits d'entrée sur le territoire des pays membres de l'UE. Dans le même temps, ces restrictions n'empêcheront pas la première dame syrienne de se rendre au Royaume-Uni, Mme Assad étant née à Londres et possédant la citoyenneté britannique.

Née dans une famille d'immigrés syriens originaires de la ville d'Homs, Asma el-Assad est diplômée en informatique et en littérature française du King's College de l'Université de Londres. En décembre 2000, elle s'est mariée avec le président syrien Bachar el-Assad. Ils ont trois enfants.

Selon le Daily Telegraph, les diplomates européens auraient décidé de porter Mme Assad sur la liste des personnes sanctionnées suite à la récente publication par le journal Guardian de plusieurs documents présentés comme des mails du couple Assad. D'après le Guardian, ces lettres, dont le nombre total s'élève à plus de 3.000, ont été interceptées par le Conseil supérieur de la direction de la révolution syrienne, un des groupes de l'opposition anti-Assad.

Bachar el-Assad fait quant à lui l'objet de sanctions européennes depuis le 23 mai dernier.

Depuis mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon les dernières estimations des Nations unies, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 8.000 morts. En outre, plus de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des insurgés.

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