L'avenir de la Syrie doit être décidé par son peuple (Nabil al-Arabi)

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L'avenir politique de la Syrie ne peut être déterminé que par son peuple, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Bagdad le secrétaire de la Ligue arabe Nabil al-Arabi.

L'avenir politique de la Syrie ne peut être déterminé que par son peuple, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Bagdad le secrétaire de la Ligue arabe Nabil al-Arabi.

"Le peuple syrien doit définir par lui-même l'avenir politique de son pays, comme cela est affirmé dans toutes les initiatives internationales", a déclaré M.Arabi à l'issue du 23ème sommet de la Ligue arabe.

Selon le secrétaire général de la Ligue, le processus politique peut prendre du temps, mais "l'effusion du sang doit immédiatement s'arrêter".

A l'issue de la réunion annuelle, des gouvernants arabes ont adopté une déclaration, dont la plus grande partie a été consacrée à la Syrie, pays secoué depuis mars dernier par un mouvement de contestation sans précédent.

Les dirigeants arabes présents au sommet ont soutenu "les aspirations et les exigences légitimes du peuple syrien revendiquant la liberté et la démocratie". Ils ont en outre condamné la violence et les meurtres commis dans ce pays proche-oriental, sans pourtant rejeter la responsabilité de ces faits sur quelconque partie au conflit.

Les leaders arabes ont par ailleurs déclaré soutenir la mission de l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Kofi Annan ainsi que son plan de sortie de crise, et réaffirmé le caractère inadmissible de toute ingérence extérieure dans les affaires de la Syrie.

Il est à noter que durant cette rencontre, les dirigeants arabes ont assoupli le ton employé à l'égard de Damas: à l'exception du président tunisien Moncef Marzouki, aucun leader arabe présent à la rencontre n'a appelé le chef de l'Etat syrien à partir. En outre, la plupart des gouvernants ont protesté catégoriquement contre le fait que l'opposition syrienne s'équipe d'armements.

Une attitude qui peut s'expliquer par l'absence à la réunion des leaders saoudien et qatari, principaux opposants au régime syrien.

La Syrie n'était pas représentée au sommet.

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie connait une vague de manifestations contre le régime de Bachar al-Assad. D'après l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 9.000 morts. Les autorités indiquent que plus de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des bandits financés de l'étranger. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) estime pour sa part le nombre total des morts à plus de 9.100 personnes en un an.

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