ABM européen: la Russie pas visée (Obama)

S'abonner
La mise en place du bouclier antimissile européen ne vise pas à saper la sécurité nationale de la Russie, a déclaré mardi à Chicago le président américain Barack Obama.

La mise en place du bouclier antimissile européen ne vise pas à saper la sécurité nationale de la Russie, a déclaré mardi à Chicago le président américain Barack Obama.

"Ce système n'étant pas destiné à affaiblir les capacités défensives de la Russie, je continue d'espérer que Moscou coopérera avec nous dans le domaine de la défense antimissile", a indiqué le numéro un américain au cours d'une conférence de presse tenue au terme du sommet des pays de l'Otan.

Dimanche 20 mai, le secrétaire général de l'Alliance atlantique Anders Fogh Rasmussen a annoncé la fin de la première phase de l'implantation du bouclier antimissile de l'Otan en Europe.

Le président américain a pour sa part expliqué que le radar installé en Turquie serait placé sous le contrôle du commandement de l'Otan. L'Espagne, la Roumanie et la Pologne ont quant à elles accepté à accueillir les éléments clés du futur bouclier, tandis que les Pays-Bas se sont engagés à moderniser quatre frégates de défense aérienne censées faire partie de l'architecture de défense antimissile de l'Otan en les équipant de systèmes radars à portée étendue.

"Nous attendons à ce que d'autres pays y apportent leur contribution", a poursuivi le chef de la Maison Blanche.

La Russie et l'Otan avaient convenu de coopérer sur le bouclier antimissile en Europe lors du sommet de Lisbonne en 2010. Les négociations se sont cependant retrouvées dans l'impasse, les Etats-Unis refusant de fournir des garanties écrites attestant que ce système ne serait pas dirigé contre la Russie.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала