Les autorités syriennes ont nié dimanche avoir été derrière le massacre de Houla, qu'ils attribuent à des terroristes, rapportent dimanche les médias occidentaux citant le porte-parole de la diplomatie syrienne Jihad Makdissi.
"Nous réfutons totalement toute responsabilité gouvernementale dans ce massacre terroriste qui a visé les civils. Des enfants, des femmes et des personnes âgées ont été tués. L'armée syrienne n'agit pas de cette façon", a déclaré M.Makdissi.
Samedi 26 mai, l'Observatoire syrien des droits de l'homme basé à Londres a rapporté que les troupes fidèles au président Bachar el-Assad auraient pilonné la ville de Houla dans la province de Homs, tuant au total 92 personnes, dont 32 enfants. Les observateurs de l'Onu déployés en Syrie ont pour leur part confirmé la mort de civils à Houla.
Selon M.Makdessi, le gouvernement syrien a ordonné la mise en place d'"une commission conjointe de l'armée et de la justice" chargée d'enquêter sur le massacre de Houla.
Toujours d'après lui, l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Kofi Annan se rendra dans le pays lundi 28 mai.
