Les déclarations faisant état de la possibilité d'une intervention militaire étrangère en Syrie sont réalisées sous le coup de l'émotion politique, a estimé mercredi le premier adjoint du ministre russe des Affaires étrangères, Andreï Denissov, lors d'un point de presse à Achkhabad, la capitale turkmène.
"Evoquer une intervention étrangère ressemble plus à une manifestation d'émotions politiques qu'à un calcul, une analyse et une approche équilibrée. Dans ces cas, il faut toujours se demander: et après?", a indiqué le diplomate, prié par les journalistes de commenter les propos du président français François Hollande qui n'a pas exclu la possibilité d'une intervention militaire en Syrie.
"La position russe n'est pas élaborée sous le coup de l'émotion, ce qui n'a malheureusement pas pu être évité par nos chers partenaires français lorsqu'ils formaient la leur", a affirmé le vice-ministre.
Intervention en Syrie: Moscou déplore des déclarations émotionnelles
13:22 30.05.2012 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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Les déclarations faisant état de la possibilité d'une intervention militaire étrangère en Syrie sont réalisées sous le coup de l'émotion politique, a estimé mercredi le premier adjoint du ministre russe des Affaires étrangères, Andreï Denissov, lors d'un point de presse à Achkhabad, la capitale turkmène.
