Syrie: l'opposition rejette les résultats de la conférence de Genève

S'abonner
Les représentants de l'opposition syrienne rejettent les résultats de la conférence de Genève sur la Syrie, et refusent de se mettre à la table des négociations avec le président Bachar el-Assad, rapportent les agences occidentales.

Les représentants de l'opposition syrienne rejettent les résultats de la conférence de Genève sur la Syrie, et refusent de se mettre à la table des négociations avec le président Bachar el-Assad, rapportent les agences occidentales.

"Nous ne pouvons pas dire qu'un résultat positif a été obtenu lors de la conférence", a déclaré un représentant de l'opposition.

Bien que le plan, concerté par les participants de la réunion de Genève, comprenne des "éléments positifs", il n'est globalement pas acceptable pour l'opposition, parce qu'il prévoit que le parti au pouvoir participe au règlement de la crise, et parce qu'il ne propose aucun calendrier. 

Une conférence sur la Syrie a été convoquée le 30 juin à Genève. Les ministres des Affaires étrangères des pays participants à la réunion ont établi une liste de changements politiques nécessaires à mettre en place dans ce pays secoué depuis la mi-mars 2011 par un mouvement de protestation sans précédent. Selon les estimations des Nations unies, la confrontation armée aurait déjà fait plus de 12.000 morts et quelque 230.000 réfugiés. Plus d'un million de personnes ont aujourd'hui besoin d'aide humanitaire.

Les chefs de la diplomatie ont notamment proposé de créer un gouvernement de transition avec la participation de l'ensemble des forces intéressées à ce que la Syrie se transforme en un Etat démocratique. Ce cabinet devra garantir le respect des droits de l'homme. Ils ont également évoqué la possibilité que soit adoptée une nouvelle constitution syrienne si celle-ci était approuvée par le peuple. Des élections multipartites pourront être organisées dans le pays suite à ces changements.

Les participants à la conférence ont appelé les parties en conflit à mettre fin aux violences, à retirer les troupes des villes, à désarmer les groupes armés et à libérer les détenus politiques.

D'après le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, le départ d'Assad n'est pas mentionné dans les ententes de Genève.

La haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Catherine Ashton a quant à elle salué les résultats de la conférence.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала