Ecoles belges: la propagande wahhabite préoccupe les autorités

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Les autorités belges sont préoccupées par la propagande du wahhabisme dans une dizaine d'écoles "où l'on enseigne la langue arabe et une version radicale de la religion islamique", ont annoncé mardi les médias belges, se référant à la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom.

Les autorités belges sont préoccupées par la propagande du wahhabisme dans une dizaine d'écoles "où l'on enseigne la langue arabe et une version radicale de la religion islamique", ont annoncé mardi les médias belges, se référant à la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom.

Selon Mme Turtelboom, ces écoles sont financées avec des fonds provenant d'Arabie saoudite.

"En investissant dans ce type d'écoles, le régime [les autorités saoudiennes, ndlr] espère ainsi recruter des étudiants pour ses universités afin qu'ils y poursuivent leur enseignement religieux. L'objectif est qu'ils puissent à leur tour enseigner et diffuser le wahhabisme", a indiqué la ministre citée par le quotidien Dernière Heure.

La Sûreté de l'Etat estime que ces écoles constituent un problème "dans le contexte de la lutte contre le radicalisme", souligne le journal.

Ces derniers temps, les islamistes radicaux ont intensifié leurs activités en Belgique. Début juin, ils ont organisé des troubles dans la commune de Molenbeek-Saint-Jean, à Bruxelles, en réponse à l'interpellation d'une jeune femme portant un niqab. Quelques jours après, un Français musulman de 53 ans a blessé deux policiers avec un couteau dans le métro de Bruxelles. L'intéressé a avoué être spécialement venu de Paris pour "attaquer la police et venger le gouvernement belge qui a interdit le port de la burqa".

Le chef de la Sûreté de l'Etat, Alain Winants, a proposé d'interdire le mouvement islamiste radical Sharia4Belgium en Belgique. Selon M. Winants, les autorités britanniques et allemandes ont déjà interdit des mouvements similaires sur leur territoire.

D'après le chef de la Sûreté, sur les 600.000 musulmans résidant en Belgique, on compte un millier de salafistes.

Selon le quotidien Le Soir, la Sûreté "pointe particulièrement du doigt le mouvement salafiste", qui récuse le fonctionnement et l'existence des institutions démocratiques européennes.

Le quotidien souligne que "l'islamisme radical nourrit l'autre menace qui pèse sur la Belgique : celle de l'extrême droite". Celle-ci puise dans l'extrémisme musulman les arguments de ses discours au sujet de l'l'islamisation de la société belge.

 

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