Politique de non-ingérence de Poutine et Occident (politologues)

© RIA Novosti . Sergei Guneev / Accéder à la base multimédiaVladimir Poutine
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Bien que la "guerre froide" se soit achevée depuis longtemps, l'Occident se tient toujours sur ses gardes quand il s'agit de la Russie et de Vladimir Poutine, ont estimé vendredi des politologues russes dans un entretien avec RIA Novosti.

Bien que la "guerre froide" se soit achevée depuis longtemps, l'Occident se tient toujours sur ses gardes quand il s'agit de la Russie et de Vladimir Poutine, ont estimé vendredi des politologues russes dans un entretien avec RIA Novosti.

"L'opinion publique en Occident adopte une attitude plutôt inamicale envers Vladimir Poutine, mais elle est tout aussi méfiante face à la Russie, en tant que telle", a estimé le directeur de la fondation russe Stratégie-2020 Mikhaïl Remizov.

Et d'expliquer que la ferme position de M.Poutine contre la "politique d'ingérence" des pays occidentaux, ligne qui trouve le soutien au sein de la société russe, n'est pas du tout appréciée dans le Vieux monde ni outre-Atlantique.

Le président de la Fondation Politika Viatcheslav Nikonov partage cet avis, en indiquant que M.Poutine est perçu dans le monde comme une personnalité politique très expérimentée.

"Aussi, est-il considéré comme inacceptable pour beaucoup d'hommes politiques en Occident", a estimé l'expert.

Selon M.Nikonov, il suffit pour le constater de se souvenir de l'intervention du vice-président américain Joe Biden à l'Université de Moscou.

"Il disait à l'époque que le retour de M.Poutine au poste de président nuirait à la Russie. Tout porte à croire que M.Biden entendait avant tout les intérêts de son propre pays, car auparavant il n'était pas connu pour son grand souci des intérêts de la Russie", a relevé le politologue.

Le directeur de l'Institut international d'expertise politique Evgueni Mintchenko estime pour sa part que l'attitude envers Vladimir Poutine n'est pas la même en Occident.

"Les Européens disent, par exemple, que nous avons une économie puissante. Nous ne sommes évidemment pas confrontée à une telle crise ni à un tel chômage. Nous comprenons avoir d'autres problèmes à l'intérieur du pays. Quoi qu'il en soit, en dépit de la tendance des médias internationaux de montrer sous un jour négatif la situation en Russie, elle est considérée comme un pays relativement stable sur le continent européen", a conclu l'expert.

 

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