Avion syrien intercepté: Damas accuse Ankara de mensonge

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Le premier ministre turc Tayyip Erdogan a "menti" au sujet des munitions saisies à bord d'un avion de ligne syrien en provenance de Moscou intercepté par la Turquie, a déclaré jeudi le ministère syrien des Affaires étrangères.

Le premier ministre turc Tayyip Erdogan a "menti" au sujet des munitions saisies à bord d'un avion de ligne syrien en provenance de Moscou intercepté par la Turquie, a déclaré jeudi le ministère syrien des Affaires étrangères.

"Le premier ministre Erdogan continue sa série de déclarations mensongères qui visent à justifier le comportement hostile de son gouvernement à l'égard de la Syrie", lit-on dans un communiqué de presse diffusé par le ministère.

Mercredi 10 octobre, des chasseurs F-16 turcs ont contraint un avion de ligne syrien Airbus A-320 (numéro de bord SRY442) reliant Moscou à Damas à atterrir à l'aéroport d'Ankara-Esenboga pour des contrôles de sécurité.

Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a alors annoncé que l'avion était soupçonné de transporter du fret non conforme aux exigences de l'aviation civile. 35 passagers, dont 17 Russes, se trouvaient à bord de l'appareil. Préoccupé par cet incident, Moscou a demandé des explications à Ankara.

Jeudi soir, le chef du gouvernement turc Tayyip Erdogan a affirmé que la cargaison de l'Airbus comportait "de l'équipement et des munitions destinés au ministère syrien de la Défense" en provenance d'un fabricant russe de matériel militaire.

 

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