Un groupe de pays arabes a préparé un nouveau projet de résolution de l'Assemblée générale de l'ONU, qui reproche aux autorités syriennes la mort de nombreuses personnes tuées lors des affrontements entre les troupes gouvernementales et les groupes armés de l'opposition.
Le document, dont les journalistes ont obtenu copie, invite l'Assemblée générale à condamner le gouvernement syrien pour la violation des droits de l'Homme, l'utilisation d'armements lourds et les bombardements de populations civiles.
Parmi les crimes imputés aux autorités, le projet de résolution cite "des assassinats, des actes de justice sommaire, des exécutions effectuées sans enquête ni procès, des persécutions de protestataires et de militants des droits de l'Homme, des arrestations arbitraires, des enlèvements de personnes, des ingérences dans l'octroi de l'aide médicale, des tortures et des violences sexuelles, y compris à l'égard d'enfants".
Le document ne reproche rien aux forces antigouvernementales, se limitant à proposer de "condamner toute violation des droits de l'Homme par les groupes d'opposition".
Le projet de résolution est conçu de manière à rejeter la responsabilité sur le gouvernement syrien que l'opposition, soutenue par l'Occident et par certains pays arabes, cherche à renverser.
Les résolutions de l'Assemblée générale de l'ONU ne sont pas contraignantes, à la différence de celles du Conseil de sécurité.
