Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a lancé une nouvelle mise en garde aux groupes palestiniens de la bande de Gaza, et indiqué que les frappes menées à leur encontre se poursuivraient, rapporte mardi le correspondant de RIA Novosti à Tel Aviv.
"Le Hamas et d'autres organisations terroristes sont atteints par les frappes intensives de l'armée israélienne. Cependant, tout est loin d'être fini, et nous allons décider quand et comment agir (…). Je ne veux pas parler ni de la date, ni des moyens de l'opération afin de ne pas fournir de telles informations à la partie adverse", a déclaré le ministre.
Selon lui, Israël compte "rétablir et renforcer le facteur dissuasif" à la frontière palestinienne.
Lundi 12 novembre, une source proche du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait savoir à RIA Novosti qu'Israël envisageait la possibilité de mener une opération militaire de grande envergure dans la bande de Gaza en réponse aux
attaques de plus en plus fréquentes de combattants palestiniens.
Depuis samedi dernier, les Palestiniens ont tiré 123 roquettes contre le territoire israélien, faisant au moins trois blessés. Dans le même temps, quatre soldats israéliens circulant dans une jeep militaire ont été blessés par un tir de missile antichar. Israël a riposté aux attaques par des tirs d'artillerie, qui ont emporté la vie de sept Palestiniens, dont quatre civils, et fait près de 40 blessés.
Lundi soir, les groupes palestiniens, dont le Hamas, se sont déclarés prêts à respecter une trêve à partir de minuit à condition qu'Israël en fasse autant, après quoi l'intensité des tirs palestiniens a été réduite.
Selon les estimations de Tsahal, un million de civils israéliens vivent sous la menace des roquettes palestiniennes.
