Centre russe à Paris: Moscou retire sa demande de permis de construire

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La Russie a retiré mercredi après-midi sa demande de permis de construire un centre culturel et religieux russe au centre de Paris, a annoncé la préfecture de Paris et d'Île-de-France.

La Russie a retiré mercredi après-midi sa demande de permis de construire un centre culturel et religieux russe au centre de Paris, a annoncé la préfecture de Paris et d'Île-de-France.

La préfecture de Paris aura de nouveau six mois pour examiner la demande après que la Russie l'aura déposée à nouveau, selon une porte-parole de la préfecture.

L'Intendance des biens du Kremlin avait annoncé mercredi que la Russie souhaitait suspendre la procédure d'examen de sa demande jusqu'à ce que le projet soit mis en conformité aux "exigences spécifiques". Selon une source proche de la réalisation du projet, "il ne s'agit pas de renoncer à mettre en œuvre le projet", mais de le perfectionner.

Selon la source, la Russie présentera sa demande de permis de construire dans quelques mois.

La Russie a remporté l'appel d'offres pour l'acquisition d'un terrain de 4.245 m² situé à l'emplacement de l'ancien siège de Météo France, à l'angle du quai Branly et de l'avenue Rapp, dans le 7e arrondissement de Paris, au printemps 2010. La Russie compte y construire un centre culturel et religieux. Le centre comprendra une église orthodoxe, un séminaire, une bibliothèque, plusieurs salles polyvalentes, des logements pour les séminaristes et un jardin.

En mars 2011, un jury international a confié la réalisation du projet à une équipe d'architectes français et russes dirigée par l'Espagnol Manuel Nunez Yanowsky. Les travaux seront principalement financés par l'Etat russe et l'Eglise orthodoxe de Russie.

Fin janvier 2012, la Russie a déposé une demande de permis de construire auprès de la préfecture de Paris. En février 2012, le maire de Paris Bertrand Delanoë a condamné le projet du centre russe et s'est opposé à sa construction sur un terrain inscrit par l'UNESCO sur la liste du patrimoine mondial. Toutefois, Vladimir Kojine, chef de l'Intendance du Kremlin a indiqué que la prise de décision ne relevait pas du maire, mais de la préfecture de Paris et que la réalisation de ce projet "unique et compliqué" battait son plein.

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