Syrie: les ravisseurs d'une journaliste ukrainienne menacent d'attaquer des ambassades

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Les terroristes syriens qui ont enlevé en octobre la journaliste ukrainienne Ankhar Kotchneva menacent de s'attaquer aux ambassades d'Ukraine et de Russie ainsi que d'éliminer les citoyens de ces pays se trouvant sur le territoire de la Syrie, annonce un communiqué dont la chaîne télévisée Ukraine a obtenu copie.

Les terroristes syriens qui ont enlevé en octobre la journaliste ukrainienne Ankhar Kotchneva menacent de s'attaquer aux ambassades d'Ukraine et de Russie ainsi que d'éliminer les citoyens de ces pays se trouvant sur le territoire de la Syrie, annonce un communiqué dont la chaîne télévisée Ukraine a obtenu copie.

"L'ambassade d'Ukraine, l'ambassade de Russie, les citoyens de ces deux pays ainsi que les Iraniens seront dorénavant visés par toutes nos forces. Aucun Ukrainien, Russe et Iranien ne doit quitter la Syrie vivant. C'est notre riposte à la déclaration du ministère ukrainien des Affaires étrangères qui fait mention de l'espionne ukrainienne Ankhar Kotchneva qui était armée et faisait l'interprète pour les officiers russes", indique le communiqué des terroristes, cité par la chaîne.

Mercredi, Kiev a appelé Damas à agir au plus vite afin d'obtenir la libération de la journaliste et de punir ses ravisseurs.

Citoyenne ukrainienne née d'une mère palestinienne, Ankhar Kotchneva s'est rendue en Syrie dès le début de la crise politique dans ce pays. Travaillant en freelance pour les médias russes, notamment les chaînes de télévision NTV, REN TV et Russia Today ainsi que le site d'actualités Utro.ru, elle a accompagné des journalistes russes et ukrainiens en mission en Syrie. Au moment de sa disparition, annoncée le 12 octobre dernier par une connaissance de la journaliste, Mme Kotchneva ne faisait partie d'aucune équipe de tournage de ces médias. Selon les médias, la journaliste soutient le régime du président Bachar el-Assad et a beaucoup critiqué l'opposition syrienne sur son blog.
 
La journaliste a affirmé, dans un message vidéo diffusé sur Internet le 28 novembre, qu'elle travaillait pour les services de renseignement russes.

Une amie de Mme Kotchneva, l'ancienne parlementaire russe Daria Mitina, a déclaré lundi que les ravisseurs menaçaient de tuer la journaliste le 13 décembre, s'ils n'obtenaient pas de rançon.

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