Le conflit syrien doit être réglé par un dialogue entre toutes les parties intéressées, a déclaré vendredi à RIA Novosti le ministre libanais des Affaires étrangères Adnan Mansour, soulignant que Beyrouth dénonçait l'ingérence étrangère dans la crise syrienne.
"Dès le début des événements en Syrie, l'opposition a réclamé des réformes. Or, ces dernières ne peuvent pas être réalisées par la force, mais à travers un dialogue entre le peuple et le gouvernement", a indiqué le ministre, ajoutant que "l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie empêchait de résoudre le problème et faisait traîner la crise en longueur".
Evoquant la position du Liban, M. Mansour a fait savoir que son pays préférait "se tenir à l'écart du conflit en Syrie".
"Nous ne voulons nous ingérer ni dans les affaires intérieures de ce pays ni dans le processus de prise de décisions. Cependant, nous ne soutenons pas les décisions de la Ligue arabe et du Conseil de sécurité de l'ONU qui sont dirigées contre la République arabe syrienne. Nous avons déclaré dès le départ que le dialogue constituait l'unique moyen de régler la situation", a souligné le chef de la diplomatie libanaise.
Cependant, a-t-il poursuivi, les événements en Syrie ont pris une autre tournure.
"Force est de constater que depuis mars 2011, on y envoie des armes, de l'argent et des combattants".
Tout en soulignant l'importance de la mission confiée à l'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi, le ministre libanais estime que ses efforts ne mettront un terme à la violence que s'ils sont soutenus par toutes les parties en conflit.
Syrie: Beyrouth plaide pour un dialogue entre belligérants
16:01 28.12.2012 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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Le conflit syrien doit être réglé par un dialogue entre toutes les parties intéressées, a déclaré vendredi à RIA Novosti le ministre libanais des Affaires étrangères Adnan Mansour, soulignant que Beyrouth dénonçait l'ingérence étrangère dans la crise syrienne.
