Otages en Algérie: les forces spéciales prêtes à l'assaut (médias)

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Les forces spéciales algériennes sont aux abords du site de BP-Sonatrach, situé à In Amenas (sud-est de l'Algérie), où des terroristes liés à Al-Qaida au Maghreb islamique détiennent plus de 40 otages occidentaux, et sont prêtes à lancer un assaut, rapporte le journal local El Khabar.

Les forces spéciales algériennes sont aux abords du site de BP-Sonatrach, situé à In Amenas (sud-est de l'Algérie), où des terroristes liés à Al-Qaida au Maghreb islamique détiennent plus de 40 otages occidentaux, et sont prêtes à lancer un assaut, rapporte le journal local El Khabar.

"Des divisions de gendarmerie, spécialisées dans la libération des otages, et un groupe d'intervention rapide du département des renseignements et de la sécurité se sont rendus sur les lieux de l'incident (…) et attendent l'ordre de lancer l'assaut", indique le journal se référant à une source renseignée.

Mardi matin, une vingtaine de terroristes arrivés à bord de trois véhicules tout -terrain ont attaqué des employés du site gazier situé à 100 kilomètres de la frontière libyenne. Après avoir fait irruption dans l'enceinte du site, les commandos ont occupé une partie d'un bâtiment d'habitation où ils détiennent, selon différentes sources, entre 20 et 41 otages occidentaux, dont des Français, des Américains, des Britanniques, des Norvégiens et des Japonais. Selon les médias, les otages algériens ont été relâchés.

Selon le ministère algérien de l'Intérieur, l'attaque des terroristes contre la base pétrolière s'est soldée par le décès d'un ressortissant étranger, probablement un Britannique. Six personnes (deux techniciens étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité) ont été blessées.

Les informations sur les revendications des terroristes, qui ont menacé jeudi de faire exploser le site en cas d'assaut par l'armée algérienne, divergent. Les uns affirment qu'ils réclament la libération d'une centaine d'islamistes incarcérés dans les prisons algériennes. Selon d'autres données, ils exigent l'arrêt immédiat de l'intervention française au Mali. D'après l'une des versions, cette prise d'otage est une réaction au feu vert donné par Alger au survol de son territoire par l'aviation française.

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