AIEA-Iran: nouveau round de négociations mi-février

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La rencontre qui a eu lieu jeudi à Téhéran entre l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Iran n'a donné aucun résultat, un nouveau tour de négociations est fixé au 12 février, rapportent les médias se référant à Herman Nackaerts, chef des inspecteurs de l'agence.

La rencontre qui a eu lieu jeudi à Téhéran entre l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Iran n'a donné aucun résultat, un nouveau tour de négociations est fixé au 12 février, rapportent vendredi les médias se référant à Herman Nackaerts, chef des inspecteurs de l'agence.
"Après deux jours de négociations intenses, des divergences subsistent quant à une approche structurée visant à analyser la dimension militaire présumée du programme nucléaire iranien", a déclaré M.Nackaerts.

Et d'ajouter que les spécialistes de l'AIEA n'avaient toujours aucun accès à la base militaire de Parchin où, selon certains experts, des travaux ont été menés dans le but de mettre au point une arme nucléaire.

Toutefois, les inspecteurs de l'AIEA et les négociateurs iraniens ont convenu de se retrouver le 12 février à Téhéran.

Les Etats-Unis et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert du programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.
Depuis 2003, les Six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) œuvrent conjointement avec l'AIEA pour amener Téhéran à suspendre ses travaux d'enrichissement d'uranium susceptibles de mettre en danger le régime de non-prolifération nucléaire.

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