La communauté internationale doit condamner l'attentat perpétré dans la capitale syrienne Damas le 21 février, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine à l'issue d'entretiens avec son homologue français François Hollande, en visite de travail à Moscou.
"Il faut empêcher aux groupes radicaux, aux terroristes internationaux de profiter de la tragédie syrienne. Il y a une semaine, un attentat barbare a été perpétré à Damas, non loin de l'ambassade russe. Les citoyens russes n'ont pas été touchés. Mais l'attentat a fait beaucoup de morts et de blessés, dont des enfants. Il est clair que la communauté internationale doit condamner résolument de tels actes", a indiqué le président Poutine.
Une voiture piégée a explosé le 21 février près du siège du parti au pouvoir Baas et à 150 mètres de l'ambassade russe à Damas. La déflagration a fait 53 morts et près de 200 blessés et a provoqué d'importants dégâts matériels dans le quartier, d'après les autorités syriennes. Selon la police, le kamikaze transportait au moins une tonne d'explosifs dans sa voiture.
Les Etats-Unis ont bloqué une déclaration proposée par la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU et condamnant l'attentat perpétré le 21 février à Damas.
