Centrafrique: l'ONU condamne les tentatives pour saper la stabilité

S'abonner
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné vendredi les tentatives pour saper la stabilité dans la République centrafricaine lors d'une réunion convoquée d'urgence suite aux informations faisant état de l'avancée des rebelles vers Bangui, la capitale centrafricaine.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné vendredi les tentatives pour saper la stabilité dans la République centrafricaine lors d'une réunion convoquée d'urgence suite aux informations faisant état de l'avancée des rebelles vers Bangui, la capitale centrafricaine.

Les membres du Conseil de sécurité ont appelé les parties en conflit à éviter les actes de violence visant les civils, à garantir un transport libre et sécuritaire de l'aide humanitaire et à respecter les droits de l'homme et les normes internationales du droit humanitaire, selon une déclaration adoptée par le conseil. 

La coalition du Séléka, qui réunit plusieurs formations armées, a lancé une offensive militaire contre la capitale de Bangui en décembre 2012 en vue de renverser le régime du président François Bozizé. Suspendue pendant deux mois suite à la signature des Accords de Libreville (Gabon) le 11 janvier, l'offensive a repris après l'expiration d'un ultimatum du Séléka le 20 mars dernier. Le Séléka avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les Accords de Libreville qui prévoient entre autres l'intégration des insurgés dans l'armée nationale et le retrait des troupes congolaises, camerounaises, tchadiennes et gabonaises défendant le président Bozizé.

Le 20 mars dernier, le président Bozizé a signé deux décrets portant sur les revendications des rebelles, et a notamment fait libérer les prisonniers politiques et de guerre mentionnés dans les Accords de Libreville. Toutefois, Djouma Narkoyo, un dirigeant de la rébellion, a estimé insuffisant le geste du chef de l'Etat.

Les Accords de Libreville prévoient en outre la tenue d'élections législatives anticipées en Centrafrique au cours des 12 prochains mois. Le président François Bozizé restera à la tête de l'Etat, mais la direction du gouvernement de l'unité nationale sera confiée à un représentant de l'opposition démocratique. Aux termes des Accords, tous les contingents militaires étrangers, à l'exception de la Force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC) qui compte environ 400 soldats, doivent quitter le pays.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала