Egypte: l'ex-ministre de l'Intérieur accusé de corruption

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Le Comité égyptien de lutte contre la corruption a saisi la justice pénale du dossier de l'ex-ministre de l'Intérieur Habib el-Adli, accusé d'avoir détourné 181 millions de livres égyptiennes (environ 20,1 millions d'euros), a annoncé lundi aux journalistes un porte-parole du Comité.

Le Comité égyptien de lutte contre la corruption a saisi la justice pénale du dossier de l'ex-ministre de l'Intérieur Habib el-Adli, accusé d'avoir détourné 181 millions de livres égyptiennes (environ 20,1 millions d'euros), a annoncé lundi aux journalistes un porte-parole du Comité.

"L'instruction a établi que l'ancien ministre avait participé à des délits de corruption afin de détourner des fonds publics à grande échelle, en utilisant à cet effet sa situation sociale et professionnelle", a déclaré le porte-parole.

Selon les autorités égyptiennes, Habib el-Adli s'est approprié 181 millions de livres égyptiennes sous la forme d'actifs bancaires et de biens immobiliers. Ces derniers comprenaient notamment plusieurs appartements au Caire et dans la "zone verte" de la capitale égyptienne, ainsi que des villas sur le littoral  méditerranéen.

En été 2012, l'ancien président égyptien Hosni Moubarak et son ministre de l'Intérieur Habib al-Adli ont été accusés d'avoir été impliqués dans la mort de manifestants lors de la "révolution" de janvier 2011 et condamnés à la perpétuité. Mi-janvier dernier, la Cour de cassation a fait droit au recours de la défense contre ce jugement et a ordonné d'ouvrir un nouveau procès le 13 avril 2013.

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