Téhéran adoptera une "position constructive" lors des négociations avec les six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien, qui débuteront le 5 avril à Almaty (Kazakhstan), et il attend les résultats de cette rencontre avec un "optimisme prudent", a annoncé à RIA Novosti un porte-parole de la délégation iranienne.
"L'Iran envisage d'avoir une position constructive lors de la rencontre de demain", a déclaré l'interlocuteur de l'agence. Il a dans le même temps ajouté que la partie iranienne "faisait preuve d'un optimisme prudent et espérait que les discussions s'achèveraient samedi".
Selon le diplomate, "la position de Téhéran sur le problème nucléaire n'a pas changé". La solution consiste, d'après lui, à "reconnaître à l'Iran son droit aux technologies nucléaires et à l'enrichissement [d'uranium]".
Le principal négociateur iranien, Saïd Jalili, avait antérieurement espéré que la nouvelle rencontre d'Almaty constituerait une suite logique des discussions entamées dans cette ville kazakhe en février dernier.
A l'issue du premier round de négociations, vendredi, le secrétaire adjoint du Conseil supérieur de sécurité nationale de l'Iran, Ali Bagheri, doit donner une conférence de presse.
Depuis 2003, les six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) œuvrent conjointement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour amener Téhéran à suspendre ses travaux d'enrichissement d'uranium susceptibles de mettre en danger le régime de non-prolifération nucléaire.
Téhéran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.
