Les combats entre l'armée nigériane et les extrémistes islamistes qui ont eu lieu samedi et dimanche derniers dans le nord-ouest du pays ont fait au moins 185 morts, annoncent les médias occidentaux se référant aux autorités locales.
Selon le général Austin Edokpaye, qui dirigeait les opérations de l'armée nigériane, les extrémistes se sont servis de civils comme boucliers humains lors des combats. Il n'a pas exclu que le nombre de victimes puisse être revu à la hausse.
Depuis l'élection du chrétien Goodluck Jonathan au poste présidentiel le 6 mai 2010, le Nigeria est en proie à une vague de violences. Les islamistes de Boko Haram, qui luttent pour une application stricte de la charia dans le pays, ont revendiqué des dizaines d'attentats.
