L'Otan n'a pas l'intention de renforcer sa présence en Arctique malgré l'intérêt de certains pays pour les ressources naturelles de cette région, a annoncé mercredi le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen cité par les médias internationaux.
L'Otan "n'a aucune intention de renforcer sa présence et son activité dans les régions arctiques", a déclaré M. Rasmussen à Oslo, à l'issue d'un voyage de deux jours dans le nord de la Norvège.
"En Arctique, les conditions sont très difficiles", a-t-il indiqué mardi sur son compte Twitter. Et d'ajouter que dans cette région, "seule la coopération paie, pas la confrontation".
Les réserves de pétrole prospectées en Arctique s'élèvent à près de 90 milliards de barils. Selon les experts, les réserves non prospectées de cet hydrocarbure pourraient dépasser un tiers des réserves mondiales. Grâce à la simplification des techniques d'extraction, due à la fonte des glaces polaires suite au réchauffement climatique, certains pays, dont la Russie, les Etats-Unis et le Canada, ont annoncé leur intention de mettre ces ressources en valeur.
La Chine, qui a besoin de matières énergétiques mais qui n'a pas d'accès au Grand Nord, souhaite également s'associer aux projets arctiques.