Réunie mercredi à New York, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une nouvelle résolution controversée condamnant le régime de Damas et soutenant l'opposition en dépit des objections exprimées par la Russie et une série d'autres pays.
Initiée par le Qatar, la résolution dénonçant "l'escalade continue" des attaques de l'armée syrienne et ses "violations des droits de l'homme" a été adoptée par 107 voix pour, 12 contre et 59 abstentions.
Le document, rejeté par Moscou, Pékin et Téhéran, salue en outre la création de la Coalition nationale des forces de la révolution et de l'opposition syrienne, la qualifiant de "représentant légitime du peuple syrien".
Début mai, la Russie avait envoyé une lettre aux 193 Etats membres des Nations unies les exhortant à rejeter cette résolution "unilatérale", susceptible d'entraver l'arrêt de violences et le lancement d'un dialogue intersyrien.
Avant le début du vote, le représentant russe adjoint auprès de l'Onu Alexandre Pankine a de nouveau appelé l'Assemblée générale à s'opposer au document.
La résolution de l'Assemblée générale, à la différence de celles du Conseil de sécurité de l'Onu, n'a qu'un caractère de recommandation et de déclaration.
