Syrie: stopper la violence sans conditions préalables (Lavrov)

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Le règlement de la crise syrienne passe par la cessation de la violence sans conditions préalables, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadine.

Le règlement de la crise syrienne passe par la cessation de la violence sans conditions préalables, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadine.

"Le réalisme et le souci des intérêts du peuple syrien exigent qu'un terme soit mis le plus vite possible aux violences sans aucune condition préalable", a indiqué le ministre, ajoutant que "tout préalable ferait durer le cercle vicieux d'effusion du sang".

Commentant la situation prévalant avant l'ouverture de la conférence "Genève 2", le chef de la diplomatie russe a indiqué que l'opposition syrienne n'a pas donné de réponse claire à l'initiative russo-américaine concernant la convocation de cette conférence.

"A la différence du gouvernement syrien qui a fait une déclaration suffisamment positive en réponse à l'initiative russo-américaine, l'opposition s'est exprimée en termes vagues, affirmant qu'elle saluerait en principe toute proposition susceptible de mettre un terme à la violence, mais uniquement après la "disparition" de Bachar el-Assad", a indiqué M. Lavrov.

Selon lui, il est indispensable que l'opposition syrienne forme une équipe de négociateurs pour la conférence et que cette équipe représente toutes les forces opposées au régime de Damas, à l'exception des terroristes.

D'après M. Lavrov, cette équipe pourrait comprendre les représentants de l'opposition politique et même de l'opposition armée. Cependant, a ajouté le ministre, "il faut que les terroristes soient exclus des négociations". A titre d'exemple, il a cité le Front Al-Nosra (Jabhat al-Nosra) dont les dirigeants affirment recevoir des ordres de la part d'Al-Qaïda.

Evoquant la participation à la conférence "Genève 2", M. Lavrov a souligné que cette question restait en suspens.

"Nous partons de la nécessité d'y inviter tous les participants à la rencontre de Genève du 30 juin 2012, plus deux acteurs clés qui étaient absents à Genève. Il s'agit de l'Iran et de l'Arabie saoudite", a déclaré le ministre.

"Nous serions également ravis d'y voir la Jordanie, le Liban et tous les autres voisins de la Syrie", a conclu le chef de la diplomatie russe.

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