Les attentats qui ont fait vendredi des dizaines de morts en Irak constituent une conséquence logique du conflit qui ravage la Syrie voisine, indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères publié samedi.
Moscou se déclare particulièrement préoccupé par "la montée des tensions interconfessionnelles en Irak, qui se traduisent par des affrontements entre les éléments radicaux des communautés chiite et sunnite".
Ces tensions "sont dans une large mesure le résultat de la crise dans la Syrie voisine et de la prolifération des attaques lancées par les terroristes dans ce pays", lit-on dans le communiqué.
Un double attentat a été perpétré vendredi devant une mosquée sunnite de Bakouba, à 50 km au nord-est de la capitale irakienne, faisant 41 morts et au moins 57 blessés. Quelques heures plus tard, des explosions se sont produites à Madaïn et Falloudja. En outre, plus de 40 personnes ont été tuées vendredi soir par des explosions dans les quartiers sunnites de Bagdad.
Le ministère russe des Affaires étrangères a "adressé ses condoléances sincères aux parents et aux proches des victimes".
"Les divergences entre les Irakiens doivent être réglées par voie de négociations et compte tenu des intérêts de tous les groupes politiques et ethno-confessionnels du pays", souligne le document de la diplomatie russe.
