Corée: Pyongyang accepte de mener des discussions avec Séoul

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La Corée du Nord a accepté la proposition sud-coréenne de mener des discussions de travail dimanche prochain dans la bourgade frontalière de Panmunjom où fut signé l'armistice entre les deux pays en 1953, rapporte l'agence Yonhap.

La Corée du Nord a accepté la proposition sud-coréenne de mener des discussions de travail dimanche prochain dans la bourgade frontalière de Panmunjom où fut signé l'armistice entre les deux pays en 1953, rapporte l'agence Yonhap.

Les discussions coréennes commenceront dimanche à 10h00 locales (01h00 UTC).

Pyongyang a initialement insisté sur l'organisation de la rencontre dans la ville de Kaesong, située dans la zone industrielle conjointe entre les deux pays.

Les deux Corée sont tombées d'accord pour tenir une rencontre après que le régime communiste avait proposé à Séoul de mener des négociations officielles sur la reprise de la coopération économique et des voyages touristiques des Sud-Coréens au site du mont Kumgang.

Le gouvernement sud-coréen a accepté l'offre de Pyongyang et a proposé de tenir une rencontre ministérielle le 12 juin. Selon les médias internationaux, les discussions de Panmunjom pourraient annoncer la lancement d'un dialogue au niveau ministériel entre les deux Corée. Toutefois, aucune décision officielle n'a encore été prise.

Pyongyang a rouvert samedi, à 14h00 locales (05h00 UTC), les canaux de communication intercoréenne à Panmunjom, fermés depuis mars dernier suite à la détérioration de la situation sur la péninsule.

Début mars, la Corée du Nord a résilié tous les accords de non-agression et de dénucléarisation conclus avec la Corée du Sud après le début d'exercices importants américano-sud-coréens. Un mois plus tard, le régime de Pyongyang a annoncé son intention de procéder à un tir d'essai d'un missile balistique de portée moyenne Musudan. Le gouvernement nord-coréen a également fermé le parc industriel de Kaesong situé à 12 km au nord de la ligne de démarcation entre les deux Corées, qui employait environ 900 spécialistes sud-coréens et 53.000 citoyens de la Corée du Nord.

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