Présidentielle en Iran: six candidats en lice (PORTRAITS)

S'abonner
Le 14 juin, les Iraniens vont se rendre aux urnes après huit années de présidence de Mahmoud Ahmadinejad. Fin mai, le ministère iranien de l'Intérieur a publié la liste des candidats en lice, quatre conservateurs et deux modérés.

Le 14 juin, les Iraniens vont se rendre aux urnes après huit années de présidence de Mahmoud Ahmadinejad. Fin mai, le ministère iranien de l'Intérieur a publié la liste des candidats en lice, quatre conservateurs et deux modérés.

Le candidat réformateur:

Hassan Rohani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale d'Iran pendant les présidences de Rafsandjani et Khatami et ex-négociateur sur le dossier nucléaire iranien avec les six médiateurs internationaux (1989-2005). Il est diplômé de l'université de Téhéran et de l'université calédonienne de Glasgow – l'une des plus grandes d'Ecosse. Il a également occupé le poste de vice-président du parlement iranien (1992-2000).

Les candidats conservateurs:

Ali Akbar Velayati, conseiller diplomatique du guide suprême d'Iran Ali Khamenei et ex-ministre des Affaires étrangères (1981-1997). En 2005, il avait fait part de sa volonté de se présenter à l'élection présidentielle mais avait finalement renoncé. Il est diplômé de l'université de Téhéran et de l'université Johns-Hopkins aux Etats-Unis - ès sciences médicales.

Mohammad Bagher Ghalibaf, ancien chef des forces de sécurité de l'Etat, actuellement maire de Téhéran. Pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988) il a servi dans le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Avant d'être nommé chef des forces de sécurité il a occupé divers fonctions dans les forces armées iraniennes, y compris le CGRI. En 2005 il participe à l'élection présidentielle mais s'incline face au président sortant Mahmoud Ahmadinejad. En septembre de la même année, Ghalibaf est élu par le Conseil municipal de Téhéran au poste de maire,   remplaçant Ahmadinejad qui occupait précédemment ce poste.

Mohsen Rezaï, politicien et ex-chef (1981-1997) du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) – unité d'élite des forces armées iraniennes. En 2006 les autorités argentines ont saisi Interpol pour lancer un mandat de recherche international contre Rezaï, ainsi que six autres citoyens iraniens et un citoyen libanais, soupçonnés d'être impliqués dans l'attentat commis contre le centre communautaire juif de Buenos Aires en juillet 1994. L'explosion avait fait 85 morts et plus de 200 blessés. Rezaï est recherché par Interpol depuis novembre 2007 mais nie toutes les accusations.

Saïd Jalili, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, occupe ce poste depuis octobre 2007. Il a également été vice-ministre des Affaires étrangères chargé de l'Europe et des Etats-Unis (2005-2007). Jalili est le négociateur actuel en charge du dossier nucléaire iranien face aux six médiateurs internationaux.

Le candidat indépendant:

Seyed Mohammad Gharazi, ex-ministre du Pétrole (1981-1985) et ex-ministre de la Poste et des Télécommunications (1985-1997). Il se positionne actuellement en tant que candidat indépendant, c’est-à-dire qu’il ne représente les intérêts ni des conservateurs ni des réformateurs. Il a servi dans le Corps des gardiens de la Révolution islamique.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала