Les décisions des "Amis de la Syrie" contraires au règlement négocié (Moscou)

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Les décisions du groupe des "Amis de la Syrie", notamment sur des livraisons d'armes à l'opposition syrienne, contredisent en tout point un règlement politique le plus rapide possible, déclare le ministère russe des Affaires étrangères.

Les décisions du groupe des "Amis de la Syrie", notamment sur des livraisons d'armes à l'opposition syrienne, contredisent en tout point un règlement politique le plus rapide possible, déclare lundi le ministère russe des Affaires étrangères.
 
"Les intentions déclarées à Doha, et déjà partiellement réalisées, d'accorder un soutien militaire illimité à l'opposition en Syrie sont tout à fait contraires aux tâches du règlement politique en Syrie", lit-on dans le document de la diplomatie russe.
 
Selon le ministère, de telles intentions ne manquent pas de susciter une profonde préoccupation sur fond d'information sur l'accroissement des livraisons d'armes qataries et saoudiennes aux rebelles syriens et sur l'entraînement de ceux-ci par des instructeurs américains et français dans des bases en Turquie et en Jordanie. 
 
"Il est évident que ces nouveaux armements risquent de tomber aux mains d'extrémistes et de pousser l'opposition vers un scénario militaire, destructeur pour la Syrie", dit le document. 
 
Moscou appelle ses partenaires occidentaux et régionaux à se concentrer sur le concours à apporter à l'arrêt le plus rapide possible de la violence en Syrie et au règlement négocié qui tienne compte des intérêts de tous les Syriens sans exception aucune sur la base du Communiqué de Genève en date du 30 juin 2012.
        
Réunis à Doha, les onze pays amis de la Syrie, dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, ont annoncé avoir décidé "une aide urgente en matériel et en équipements" à la rébellion afin de lui permettre de faire face aux "attaques brutales du régime". Suite à cette décision, "toute aide militaire sera canalisée" par le Haut conseil militaire syrien de l'Armée syrienne sibre (ASL). 
 
Selon des sources diplomatiques occidentales, le chef d'état-major de l'ASL, le général Sélim Idriss, "a présenté une liste de demandes sur les armes". Par ailleurs, le porte-parole de l'ASL, Louaï Moqdad, a déclaré vendredi devant les journalistes que l'ASL avait reçu récemment de l'étranger des quantités d'armes "modernes" susceptibles de "changer le cours de la bataille".

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