Les dirigeants des pays du Marché commun du Sud (Mercosur) se sont réunis vendredi dans la capitale uruguayenne pour se pencher notamment sur les informations sur l'espionnage mené par Washington en Amérique latine et le droit des pays de la région à accorder l'asile politique.
Les présidents argentin, brésilien, vénézuélien et uruguayen ont notamment l'intention d'examiner la décision de plusieurs pays européens de fermer leur espace aérien à l'avion du président bolivien Evo Morales, soupçonné à tort de transporter l'ex-agent de la CIA Edward Snowden. M.Morales, qui rentrait dans son pays en provenance de Moscou, a dû faire une escale en Autriche.
Le président bolivien Evo Morales assistera au sommet du Mercosur tout comme le vice-président équatorien Jorge Glas.
Le sommet portera en outre sur le retour du Paraguay, suspendu depuis 2012 en raison de la destitution du président Fernando Lugo, ainsi que sur l'entrée de la Bolivie et de l'Equateur au Mercosur. Les dirigeants des pays discuteront également de la coopération économique avec les pays voisins non membres du Mercosur.
Créé en 1991, le Mercosur regroupe l'Argentine, le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et le Venezuela qui le président à tour de rôle par périodes de six mois. Les représentants des pays associés de l'Alliance sont la Bolivie, le Chili, la Colombie, l'Equateur et le Pérou.
