Armes chimiques: l'ONU et Damas se félicitent des discussions en Syrie

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L'ONU et les autorités syriennes qualifient de productives les discussions sur les armes chimiques syriennes qu'une délégation d'experts internationaux a menées à Damas, est-il indiqué dans un communiqué conjoint publié à l'issue des entretiens.

L'ONU et les autorités syriennes qualifient de productives les discussions sur les armes chimiques syriennes qu'une délégation d'experts internationaux a menées à Damas, est-il indiqué dans un communiqué conjoint publié à l'issue des entretiens.

"Les discussions ont été productives, elles ont débouché sur une entente" , selon le communiqué.

Le chef de la commission d'enquête de l'ONU sur les armes chimiques Ake Sellström et la haute représentante de l'ONU pour le désarmement Angela Kane ont effectué une visite à Damas les 24 et 25 juillet dernier sur l'invitation du gouvernement syrien. Ils étaient chargés d'évoquer la possibilité d'organiser des inspections sur le sol syrien dans le cadre d'une enquête sur l'emploi d'armes chimiques.

M.Sellström et Mme Kane ont rencontré un vice-premier ministre, le ministre syrien des Affaires étrangères et son adjoint, selon le communiqué qui ne précise pas les noms des responsables syriens.

Le gouvernement syrien et l'opposition s'accusent mutuellement de recourir à l'arme chimique dans la guerre civile qui ravage actuellement le pays. Damas rejette toutes les accusations lancées à son encontre.

La commission d'enquête internationale dirigée par M.Sellström a été instituée à la demande du gouvernement syrien après l'explosion présumée d'un obus chimique dans les environs d'Alep le 19 mars dernier. Or, suite à la pression exercée par des pays occidentaux, la commission a réclamé l'accès non seulement à Alep, mais à l'ensemble du territoire syrien. Cette démarche a éveillé la méfiance de Damas qui y a vu une tentative de rejouer le "scénario irakien" mis en œuvre par les Etats-Unis pour renverser le régime de Saddam Hussein.

Début juillet, la Russie a soumis à l'ONU un rapport de 80 pages contenant des preuves de l'utilisation du gaz sarin par les rebelles syriens. Etabli par des experts russes, le document est basé sur l'examen d'échantillons prélevés dans un faubourg de la ville syrienne d'Alep.

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