Armes chimiques: Damas accepte les modalités de l'enquête internationale

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Le gouvernement syrien a accepté les modalités de l'inspection internationale concernant l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie, a annoncé le porte-parole de l'Onu Martin Nesirky dans un communiqué.

Le gouvernement syrien a accepté les modalités de l'inspection internationale concernant l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie, a annoncé le porte-parole de l'Onu Martin Nesirky dans un communiqué.

"Le secrétaire général de l'Onu est heureux d'annoncer que le gouvernement syrien a désormais formellement accepté les modalités essentielles de la coopération afin de garantir la conduite appropriée, sûre et efficace de la mission", indique le communiqué.

"Le départ de la délégation est désormais imminent. Comme convenu avec le gouvernement syrien, la délégation restera dans le pays pour y mener ses activités, y compris des visites sur des sites, pour une période pouvant aller jusqu'à 14 jours, renouvelable par consentement mutuel", ajoute le communiqué.

La commission d'enquête internationale dirigée par Ake Sellström a été instituée à la demande du gouvernement syrien après l'explosion présumée d'un obus chimique dans les environs d'Alep le 19 mars dernier. Or, suite à la pression exercée par des pays occidentaux, la commission a réclamé l'accès non seulement à Alep, mais à l'ensemble du territoire syrien. Cette démarche a éveillé la méfiance de Damas qui y a vu une tentative de rejouer le "scénario irakien" mis en œuvre par les Etats-Unis pour renverser le régime de Saddam Hussein.

Début juillet, la Russie a soumis à l'Onu un rapport de 80 pages contenant des preuves de l'utilisation de gaz sarin par les rebelles syriens. Etabli par des experts russes, le document est basé sur l'examen d'échantillons prélevés dans un faubourg de la ville syrienne d'Alep.

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