Suite à l'attaque chimique présumée en Syrie, les Etats-Unis envisagent d'augmenter leur présence militaire en Méditerranée, a annoncé samedi l'agence Reuters, citant un représentant du Pentagone qui a requis l'anonymat.
Selon l'interlocuteur de l'agence, le destroyer USS Mahan, qui devait quitter la Méditerranée pour regagner son port d'attache en Virginie, restera dans la région.
Le représentant du Pentagone a également souligné que les forces navales américaines n'avaient pas reçu l'ordre de préparer une opération militaire.
Le quotidien Washington Post a pour sa part annoncé, citant le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, que le Pentagone avait décidé de redéployer ses bâtiments de guerre en Méditerranée pour le cas où il serait décidé d'engager les forces navales en vue de régler le problème syrien.
"Le département de la Défense présente au président des variantes de comportement adaptées à différents scénarios, ce qui requiert un redéploiement des forces", a déclaré M. Hagel.
Des médias ont rapporté le 21 août dernier que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une attaque chimique dans une banlieue de Damas, faisant plus de 600 morts. La Coalition nationale de l'opposition syrienne (CNS) affirme pour sa part que le nombre de morts pourrait atteindre 1.300 personnes.
Les autorités syriennes et le commandement militaire du pays ont démenti les informations sur l'emploi d'armes chimiques.
