Berlin exclut la possibilité de prendre part à une intervention militaire en Syrie, ont annoncé vendredi les médias internationaux, citant le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle.
"On ne nous a pas demandé [d'intervenir] et nous ne l'envisageons pas", a-t-il déclaré dans une interview au quotidien régional Neue Osnabrücker Zeitung.
Le secrétaire britannique à la Défense Philip Hammond a fait savoir jeudi que Londres ne participerait pas à une opération militaire éventuelle contre la Syrie.
Le premier ministre canadien Stephen Harper a annoncé lui aussi que son gouvernement ne prévoyait pas d'effectuer une mission militaire.
Pour sa part, le président français François Hollande a indiqué qu'il n'excluait pas la participation de son pays à une intervention.
"Un coup d'arrêt doit être porté à un régime qui commet l'irréparable sur sa population", a déclaré M. Hollande" dans une interview au Monde.
La situation en Syrie s'est sensiblement aggravée le 21 août, date à laquelle certains médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas.
Les autorités syriennes ont démenti cette allégation. Le ministre de l'Information Omran al-Zoubi a déclaré que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat.
Washington a toutefois rejeté la responsabilité de l'attaque sur le régime de Damas et engagé les préparatifs d'une intervention militaire en Syrie.