Syrie/intervention: pas question "d'un autre Irak ou Afghanistan" (Obama)

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L'intervention militaire contre la Syrie ne deviendra pas "un autre Irak ou Afghanistan", a déclaré samedi le président américain Barack Obama dans une allocution télévisée.

L'intervention militaire contre la Syrie ne deviendra pas "un autre Irak ou Afghanistan", a déclaré samedi le président américain Barack Obama dans une allocution télévisée.

"Nous ne parlons pas d'une opération à une durée indéterminée. Ce ne sera pas un autre Irak ou Afghanistan. Il n'y aura pas d'une opération américaine terrestre. Toutes les actions que nous allons entreprendre seront d'une durée et d'une portée limitées. Elles sont appelées à empêcher au gouvernement syrien de massacrer son peuple au gaz, à réduire sa capacité d'agir de la sorte", a indiqué M.Obama.

Selon le président américain, l'attaque chimique du 21 août en Syrie oblige les Etats-Unis de réagir pour empêcher aux terroristes de s'emparer de matières chimiques et aux régimes d'autres pays de croire qu'ils peuvent aussi utiliser des armes chimiques. "Cela constitue une menace sérieuse pour notre sécurité nationale", a déclaré le président Obama.

Dans le même temps, il a souligné qu'il n'entendait pas entraîner les Etats-Unis dans une nouvelle guerre. 

La situation en Syrie s'est aggravée le 21 août, date à laquelle certains médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait plus de 1.400 morts. Des pays occidentaux, dont les Etats-Unis et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU.

La commission du Sénat américain pour les affaires internationales a approuvé le 4 septembre dernier un projet de frappes militaires contre le régime du président Bachar el-Assad. Le Congrès reprend ses travaux le 9 septembre après sa pause estivale. Le Sénat pourrait se prononcer sur ce projet en séance plénière dès le 11 septembre.

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