Syrie/armes chimiques: Moscou exige une enquête de l'Onu sur toutes les livraisons

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Toutes les informations faisant état de livraisons d'armes chimiques en Syrie, y compris en provenance d'Europe, doivent faire objet d'une enquête et être débattues au sien du Conseil de sécurité de l'Onu, a déclaré samedi dans une interview à la chaîne Rossiya 1 le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Toutes les informations faisant état de livraisons d'armes chimiques en Syrie, y compris en provenance d'Europe, doivent faire objet d'une enquête et être débattues au sien du Conseil de sécurité de l'Onu, a déclaré samedi dans une interview à la chaîne Rossiya 1 le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.  

"Encore lors du sommet du G8 tenu en juin dernier à Lough Erne (Irlande du Nord), il a été noté dans la déclaration finale sur la Syrie que les dirigeants des pays membres rejetaient catégoriquement tout usage d'armes chimiques par qui que ce soit et que toutes les informations sur le recours [à ce type d'armes] devaient être  immédiatement rapportées au Conseil de sécurité de l'Onu. C'est sur cette logique que repose l'accord que nous avons atteint aujourd'hui avec les Américains et que nous ferons avancer au sein de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques et devant le Conseil de sécurité des Nations unies", a expliqué le chef de la diplomatie russe.  

Les chefs de la diplomatie russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry sont parvenus à une entente sur le dossier syrien. Les parties ont notamment prôné le règlement politique du conflit syrien et la non-intervention armée dans ce pays proche-oriental et ont convenu sur la destruction complète des stocks d'armes chimiques de Damas d'ici le milieu de l'année 2014.  

L'initiative de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international et de faire adhérer Damas à la Convention internationale sur l'interdiction de ce type d'armes appartient à Moscou. Avancée lundi dernier dans l'espoir d'éviter une intervention militaire en Syrie, pays dont les autorités sont accusées par une série d'Etats d'avoir mené une attaque chimique le 21 août dernier près de Damas, la proposition russe a tout de suite été acceptée par le régime du président Bachar el-Assad.  

Samedi, le secrétaire général des Nations unies a reçu les engagements de Damas de se joindre  à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. 

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