Arctique: les garde-côtes russes arrêtent deux militants de Greenpeace

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Les garde-côtes russes ont effectué un tir de sommation et arrêté deux militants de l'association écologique Greenpeace qui avaient essayé d'escalader la plateforme pétrolière Prirazlomnaïa, en mer de Petchora, a annoncé le Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie.

Les garde-côtes russes ont effectué un tir de sommation et arrêté deux militants de l'association écologique Greenpeace qui avaient essayé d'escalader la plateforme pétrolière Prirazlomnaïa, en mer de Petchora, a annoncé mercredi le Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie.

"Les gardes-frontières ont dû tirer en l'air en guise d'avertissement en utilisant des fusils d'assaut AK-74 pour écarter une menace à la sécurité d'un ouvrage pétrogazier russe et obliger les contrevenants à se plier aux exigences légitimes des gardes-frontières. Le capitaine du navire Arctic Sunrise ayant refusé d'arrêter ses activités illégales, les gardes-frontières ont décidé d'arraisonner le navire. Ils ont dû effectuer un tir de sommation à quatre reprises avec un canon embarqué", a indiqué le FSB dans un communiqué.

"L'Arctic Sunrise n'a pas réagi aux tirs d'avertissements et aux appels à arrêter les moteurs", et après l'arraisonnage, les garde-côtes ont conduit les militants arrêtés à bord du navire russe Ladoga, selon le communiqué.

Greenpeace avait antérieurement annoncé avoir organisé une action de protestation près de la plateforme pétrolière russe Prirazlomnaïa, en mer de Petchora. Selon Greenpeace, deux de ses militants - la Finlandaise Sini Saarela et le Suisse Marco Polo - ont été arrêtés et deux autres ont pénétré sur la plateforme.

Il s'agit de la deuxième action de protestation tenue par Greenpeace près de "Prirazlomnaïa" du groupe public russe Gazprom. En août 2012, six militants de cette organisation ont occupé la plateforme pendant 15 heures en signe de protestation contre les projets de forage en Arctique.

La mise en valeur du gisement pétrolier Prirazlomnoye est le premier projet de forage russe en Arctique. Les réserves de ce gisement sont évaluées à 72 millions de tonnes, ce qui permettra à l'avenir d'extraire près de 6,6 millions de tonnes de brut par an. En cas de succès de ce projet, la Russie conservera son titre de numéro un mondial de l'extraction du pétrole.

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