Arctic Sunrise: des diplomates de 18 pays à bord (Greenpeace)

© RIA Novosti . Igor Podgorni / Accéder à la base multimédiaArctic Sunrise
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Des diplomates de 18 pays, français et russes notamment, sont montés mardi à bord de l'Arctic Sunrise, le navire de Greenpeace pris d'assaut jeudi soir par des garde-côtes russes en mer de Petchora et accosté à l'heure actuelle dans le port de Mourmansk, rapporte l'organisation écologiste internationale sur son compte Twitter.

Des diplomates de 18 pays, français et russes notamment, sont montés mardi à bord de l'Arctic Sunrise, le navire de Greenpeace pris d'assaut jeudi soir par des garde-côtes russes en mer de Petchora et accosté à l'heure actuelle dans le port de Mourmansk, rapporte l'organisation écologiste internationale sur son compte Twitter. 

"Des diplomates de plusieurs pays (…) sont montés à bord du navire ancré [au large de Mourmansk]", a indiqué la source. 

Les écologistes ont ensuite précisé qu'il s'agissait de représentants de 18 pays: l'Argentine, l'Australie, le Brésil, le Canada, le Danemark, les Etats-Unis, la Finlande, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, la Russie, la Suisse, la Suède,  la Turquie et l'Ukraine. 

Des militants de Greenpeace, qui se trouvaient à bord du brise-glace Arctic Sunrise battant pavillon néerlandais, ont essayé mercredi dernier d'escalader la plateforme pétrolière Prirazlomnaïa de Gazprom, en mer de Petchora. Les gardes-frontières russes ont effectué des tirs de sommation pour contraindre le capitaine de l'Arctic Sunrise à couper les moteurs. Suite au refus du capitaine, les gardes-frontières ont pris jeudi soir le contrôle du brise-glace via un hélicoptère. 

Au total, une trentaine de militants écologistes originaires de 16 pays, dont la Russie, sont présents à bord du brise-glace. 

Le porte-parole du Comité d'enquête de Russie, Vladimir Markine, a annoncé plus tôt dans la journée qu'une enquête pour "piraterie" avait été engagée contre l'équipage de l'Arctic Sunrise.

Il s'agit de la deuxième action de protestation de Greenpeace près de la plateforme "Prirazlomnaïa" appartenant au groupe public russe Gazprom. En août 2012, six militants de cette organisation ont occupé la plateforme pendant 15 heures en signe de protestation contre les projets de forage en Arctique. 

La mise en valeur du gisement pétrolier Prirazlomnoïe est le premier projet de forage russe en Arctique. Les réserves de ce gisement sont évaluées à 72 millions de tonnes, ce qui permettra à l'avenir d'extraire près de 6,6 millions de tonnes de brut par an. En cas de succès de ce projet, la Russie conservera son titre de numéro un mondial de l'extraction du pétrole.

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