Si nous ne modernisons l'économie nationale et le pays que sur certaines directions, le résultat ne sera jamais obtenu. Il s'agit d'une tâche qui concerne tout le monde, d'une tâche orientée vers l'avenir. Aussi chacun à sa place doit chercher à obtenir des résultats tout à fait concrets. C'est dans ce cas seulement que nous réussirons.
En ouvrant la réunion, le président a donné instruction au Cabinet des ministres de réduire de deux fois vers 2013 le déficit budgétaire qu'on avait l'an dernier.
Le chef de l'Etat a de même estimé qu'à moyen terme il convenait de limiter l'utilisation des revenus procurés par le pétrole, en tendant à équilibrer le budget fédéral en partant des prévisions raisonnables des futurs prix du pétrole. Le président Medvedev a proposé de ne laisser à la disposition de l'Etat que 50% de tous moyens budgétaires.
Le fonctionnement de l'ensemble du système budgétaire doit tendre à l'obtention des résultats concrets. Les décisions doivent être prises compte tenu du financement garanti et de l'apport à la réalisation des objectifs stratégiques de notre Etat. Il faut commencer à réduire progressivement les mesures anticrises forcées.
Parmi les priorités M. Medvedev a rangé la croissance du capital scientifique et la préservation des cadres. Une attention soutenue doit aller à l'éducation nationale, à la santé des citoyens, à la formation d'un mode de vie sain. La réforme attend aussi le système de la retraite. Bien des analystes notent qu'en gros le message budgétaire du président constituait le développement logique de son programme, exposé dans le récent message à l'Assemblée Fédérale, et précédemment - dans son article « Allez, la Russie ! ».
