Les sanctions supplémentaires contre l'Iran qui seront adoptées lundi par les chefs de la diplomatie des 27 pays de l'UE entreront en vigueur le 27 juillet, a annoncé à RIA Novosti une source diplomatique proche du Conseil de l'Europe.
Les nouvelles sanctions européennes prévoient en particulier le gel des investissements des industries gazière et pétrolière. L'Europe entend interdire tout nouvel investissement, assistance technique ou transferts de technologies dans ce domaine, selon les médias occidentaux.
L'UE envisage en outre d'interdire l'exportation des produits pouvant être utilisés à des fins militaires, d'introduire de nouvelles restrictions sur les visas et de bloquer les comptes bancaires des membres de la Garde révolutionnaire iranienne.
Les sanctions toucheront par ailleurs l'activité des banques iraniennes en Europe.
L'adoption de ces mesures vise à faire revenir Téhéran à la table des négociations avec les Six médiateurs sur le dossier nucléaire (Russie, Etats-Unis, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne).
L'accord politique concernant l'adoption de sanctions supplémentaires à l'encontre de Téhéran suite à son refus de coopérer sur son programme nucléaire est intervenu entre les dirigeants de l'UE le 17 juin dernier. Le 22 juillet, les ambassadeurs européens ont convenu du contenu des nouvelles mesures coercitives.
L'Iran est soupçonné de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce qu'il dément formellement.
Le 9 juin dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté un nouveau train de sanctions à l'encontre de l'Iran à cause de son programme nucléaire, notamment pour la poursuite de l'enrichissement d'uranium.
Par la suite, le président américain Barack Obama a promulgué le 1 juillet une loi prévoyant de nouvelles sanctions unilatérales contre l'Iran, les plus dures jamais prises.
