Les lanceurs russes Proton et Rockot repartiront dans l'espace cet automne (PAPIER D'ANGLE)

© Photo European Space AgencyTir d'un lanceur Rockot
Tir d'un lanceur Rockot - Sputnik Afrique
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Les lancements des fusées Proton et Rockot suspendus en 2013 suite aux incidents reprendront dès septembre, affirment les responsables de l'agence spatiale russe Roskosmos.

Les lancements des fusées Proton et Rockot suspendus en 2013 suite aux incidents reprendront dès septembre, affirment les responsables de l'agence spatiale russe Roskosmos.

La vérification effectuée après le crash de la fusée Proton-M n'a pas révélé sur les nouvelles fusées d'erreurs identiques à celles qui ont entraîné l'accident. Désormais, il est suggéré d'enregistrer le processus d'assemblage des fusées, ont déclaré lundi aux journalistes les dirigeants de Roskosmos.

La fusée porteuse Proton-M transportant trois satellites de navigation russes Glonass-M s'est écrasée le 2 juillet sur le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, à la première minute du vol.

La commission chargée d'enquêter sur l'accident a conclu que les capteurs de vitesse angulaire n'avaient pas été correctement installés sur la fusée, ce qui a été la cause du crash.

L'incident lors du lancement de la fusée Rockot avec des transmetteurs Rodnik à bord est survenu le 15 janvier dernier. L'étage supérieur Breese-KM s'est accidentellement déclenché, suite à quoi l'un des trois satellites a été perdu.

Les lancements des fusées porteuses légères de classe Rockot pourraient reprendre début septembre, a déclaré lundi le directeur de Roskosmos Vladimir Popovkine. Selon lui, le dysfonctionnement était dû à des défaillances dans le système de contrôle de l'étage supérieur.
Le directeur de Roskosmos a ajouté que le premier lancement embarquerait les vaisseaux spatiaux Gonets.

Il a également déclaré qu'avant la fin de l'année, il était prévu d'effectuer entre quatre et cinq lancements de fusées porteuses Proton-M. "En tenant compte des délais de préparation – un lancement en trois semaines, d'ici la fin de l'année on essayera de réaliser entre quatre et cinq lancements de la fusée Proton après l'incident", a déclaré le directeur de Roskosmos.

Les ingénieurs responsables de l'accident

Les principaux responsables de l'accident de la fusée Proton-M ne sont pas les assembleurs, mais les ingénieurs et les concepteurs qui n'avaient pas envisagé la possibilité d'une installation incorrecte des capteurs de vitesse angulaire, qui a été la cause de l'accident d'après les conclusions de l'enquête, estime Vladimir Popovkine.

Il a expliqué que les constructeurs n'avaient pas prévu la possibilité d'une installation incorrecte des capteurs. Selon lui, ce sont les seuls individus qui savaient qu'il était physiquement impossible de vérifier l'installation des capteurs.

"La seconde cause, selon moi, est technologique", a déclaré Popovkine. Il a précisé que de l'extérieur, il était impossible de déterminer avec précision où étaient installés ces capteurs sur la fusée. "Il faut creuser sérieusement pour découvrir où ces équipements sont installés", a déclaré le directeur de Roskosmos.

A son tour, Iouri Koptev, membre de la commission chargée d'enquêter sur les causes de l'accident, a déclaré que la commission d'enquête avait écarté la possibilité d'une intention malveillante lors de l'assemblage de la fusée porteuse Proton-M qui s'est écrasée par la suite.

L'environnement de Baïkonour n'a rien à craindre

Les spécialistes n'ont pas constaté de dépassement des normes acceptables de concentration du combustible de fusée près du cosmodrome de Baïkonour après l'accident de la fusée porteuse Proton-M début juillet, a déclaré le directeur adjoint de Roskosmos Alexandre Lopatine.

Selon lui, la surveillance écologique sur les lieux de l'incident et dans les communes à proximité a été assurée par des spécialistes russes et kazakhs. D'après les prélèvements des échantillons d'air, de sol et d'eau sur le territoire du cosmodrome et dans les communes de Baïkonour, de Tiouratam et d'Akaï, aucun dépassement de la norme de concentration des éléments du combustible de fusée n'a été constaté.

A son tour, Vladimir Popovkine a déclaré que sur les lieux du crash de la fusée Proton-M, il ne restait plus que quelques zones où la concentration d'heptyl dépassait la norme.

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